Charles Ossola est né en Ile de France, il passera la plus grande partie de son enfance d’un pensionnat à l’autre. Adolescent il quitte prématurément sa scolarité par nécessité pour rentrer dans la vie active. Après une multitude de job en tout genre, du déménageur à préparateur en parfumerie, de mannequin pour des défilés mode haute couture, de coursier à documentaliste de presse. Il est rapidement attiré par le monde artistique “Au sens large du terme”.
Autodidacte multidisciplinaire, il fait une formation de cameraman journaliste (JRI) avec François Luxereau (Directeur de l’audiovisuel du C.N.R.S). En parallèle il occupe différents postes pour des sociétés de production, du régisseur à caméraman au producteur exécutif en passant par le montage, le son et la production.
Il achète sa première camera à 27 ans et part au Liban pendant la guerre en 1987 pour traiter d’un sujet décalé et montrer “L’existence de la vie socioculturelle d’un pays dans le chao”. Après cette expérience marquante sur les qualités humaines d’une population dans la survie empreinte de souffrance, il effectue différents reportages et documentaire dont: “Maya Plessiskaya” danseuse-étoile Russes. Produit par Pierre Cardin. “La Wolrd cup snow board” Reportage journalistique à Bormio (Italie) produit par T.V.E. “Le grand défi” Reportage journalistique d’une course de glisse extrême dans les Alpes Suisses, Italiennes et Françaises, produit par N.H.K.
En 1992 il crée l’agence de communication “Adéquation” spécialisée dans le conseil en image de marque pour des entreprises de différent secteur d’activité dont l’environnement, la haute technologie, la chirurgie esthétique, l’alimentation biologique et l’aide aux handicapés.
Photographe durant une dizaine d’année, il collabore avec différent magazine de presse. Son intérêt se porte principalement vers le milieu artistique, il effectue des reportages sur l’univers de la mode, de la danse dont l’Opéra de Paris, des artistes de la scène musicale. En 1998 dans le cadre du collestif des artistes de Montmartre, il expose à la mairie du 18ème à Paris une série photo de nue artistique en noir et blanc intitulée « Ombre et lumière ».
Photographe il se transforme en performer de la compagnie de spectacle internationale “Les Astéroïdes” Au rythme des musiques de DJ, il mix et projette ses images sur des décors naturels, son nom de scène est « Projector ». Son implication dans la compagnie est multiple, photographe de la compagnie il se métamorphose en performer spécialisé dans les chorégraphies scéniques aériennes.
La photo signifie pour lui fixer "l'image", l'instant précis, l'instant précieux, là où l'on peut récupérer l'incandescence d'une multitude d'images en mouvement pour n'en faire plus qu'une, rentrer dans l'image, montrer ce que l'œil ne voit pas! Capter l'essentiel...
Sa vie est synonyme de rencontres, en 1999 un ami lui propose de participer à une audition à l’Opéra de Paris, il sera engagé pour participer à la création d’un Opéra en tant que comédien mime. Etre sur une scène est une adrénaline d’une telle intensité qu’il lâche tout sur un coup de cœur pour devenir acteur, puis comme une évidence revient à son premier amour, repasse derrière la caméra pour écrire et réaliser son premier court-métrage de fiction “ Game Over” La partie n’est pas finie ! Film à suspense qui traite de la confrontation des jeunes enfants avec la violence des jeux vidéo. Une année plus tard il réalise « La Page » un court-métrage qui aborde le comportement humain face à la perte d’un être cher. Un monologue dont il est le protagoniste. En 2013 il écrit et réalise son troisième court-métrage « Une balle peut en cacher une autre ». Film à suspense dans l’univers de mafieux en plein règlement de compte ou la rencontre furtive avec un enfant provoquera leurs pertes.
Son intérêt pour la réalisation cinématogaphique est viscéral, un besoin irrationnel de mettre en image des histoires, de créer le suspense en suscitant l’émotion, la réflexion...